Archive pour le mot-clef ‘pathologie iatrogène’

Consistance des maladies virtuelles

samedi 17 novembre 2018

La morbidité se définit comme un « état de maladie » ou un « caractère relatif à la maladie ». Ces définitions sous-entendent que la morbidité est vécue par le patient avant d’être comptabilisée par la médecine. La troisième définition est statistique : « pourcentage de personnes atteinte d’une maladie donnée ».

Désormais, la médecine se propose d’intervenir avant les premiers signes de maladie. Le dépistage organisé et la détection des facteurs de risque créent ainsi une nouvelle morbidité qui n’est plus vécue par les patients. Une image suspecte, une cellule anormale, une prédisposition génétique, un chiffre élevé de pression artérielle, de sucre ou de cholestérol ne sont pas des signes ressentis par le patient mais des informations qu’il reçoit de la médecine. Cette morbidité est donc virtuelle pour le patient.

Si je peux comprendre l’intérêt de la biomédecine pour ces maladies virtuelles, je suis toujours surpris de la docilité avec laquelle ces patients « virtuels » acceptent ces nouveaux diagnostics et les vivent comme des maladies dont ils auraient réellement ressenti les symptômes. Ils les vivent même parfois avec une intensité dramatique supérieure à celle d’une maladie réellement vécue.

Pourtant, un grand nombre d’images ou de chiffres suspects, disparaissent comme ils apparaissent sous l’effet de multiples facteurs variables et labiles. On peut être hypertendu pendant deux ans et ne plus l’être pour tout le reste de sa vie. On peut avoir une cellule cancéreuse sans que jamais n’apparaisse ni tumeur ni métastase. Dans leur grande majorité, les prédispositions génétiques restent indéfiniment à l’état de prédisposition.

Le plus surprenant est la définition rétrospective de ces virtualités à partir d’une proposition théorique de soin. C’est exclusivement l’idée d’un soin qui leur confère une réalité morbide.

Cette inversion complète des processus diagnostiques et thérapeutiques répond merveilleusement aux nouvelles normes mercatiques et informatiques de notre monde auxquelles la médecine n’a pas de raison d’échapper. Ce n’est plus le patient qui vient proposer au médecin des symptômes vécus dans l’espoir qu’il ne s’agisse pas d’une vraie maladie, ce sont les médecins qui proposent des pathologies virtuelles que le patient va alors vivre comme de vrais maladies.

Avec cette nouvelle normativité, aura-t-on encore besoin de l’expertise clinique des médecins ? Si oui, quel sera alors l’utilité de ces nouveaux experts ? Nous avons de bonnes raisons de penser que leur rôle principal consistera à dissimuler un diagnostic de maladie virtuelle lorsqu’ils estimeront que le fait de la donner à « vivre » pourrait dégrader la santé plus que ne le ferait la maladie réelle supposée évitable…

Vaste programme à inscrire d’urgence dans le cursus universitaire médical…

Références

 

Le médecin expert de demain

jeudi 9 août 2018

On ne cesse de s’interroger sur l’évolution et l’avenir de la médecine. Vulgarisation biaisée par internet, mainmise des industriels sur l’enseignement universitaire, télémédecine, intelligence artificielle, saturation des urgences, etc. sont autant de thèmes récurrents qui démontrent les profondes mutations de la pratique médicale en quelques décennies.

Les plus vieux praticiens se désolent de l’appauvrissement du sens clinique pendant que leurs jeunes confrères considèrent que la technologie l’a enrichi. Mais tous ont conscience de la nécessité de formaliser de nouveaux savoirs destinés à de futurs cliniciens qui seraient idéalement agrégateurs d’informations, modérateurs de diagnostic et piliers de soin.

Sur le chemin complexe de cette utopie, il est une première expertise très facile à développer, celle de « iatropathologiste ».

Une pathologie est dite « iatrogène » lorsqu’elle est induite par la médecine. Cette iatropathologie, aujourd’hui devenue l’une des premières causes de morbidité et de mortalité en Occident, est aussi la plus largement méconnue. Cette méconnaissance s’explique par la réticence bien compréhensible des médecins à l’accepter. Elle s’explique aussi par le manque d’essais cliniques démontrant son ampleur. Il est en effet très difficile de faire financer des essais destinés à démontrer les dangers de la polymédicamentation ou les bienfaits de la déprescription médicamenteuse. Par ailleurs, les essais cliniques démontrant les bienfaits des médicaments excluent généralement les séniors et les enfants qui sont pourtant les tranches d’âge les plus concernées par la prescription médicamenteuse. Enfin aucune politique n’incite véritablement à la pharmacovigilance, bien qu’il soit devenu quasiment impossible d’échapper à l’une des multiples facettes de la médicamentation : ordonnances de spécialistes de plus en plus nombreux, automédication, drogues illicites, produits dopants, faux médicaments sur internet, produits naturels ou ésotériques, etc.

L’expérience confirme que devant un symptôme ou une plainte dont on ne trouve pas l’origine, plus de deux fois sur trois, l’enquête médicamenteuse et la réflexion iatropathologique permettent de dénouer l’énigme. Tout particulièrement en gériatrie, mais aussi parfois en pédiatrie. La déprescription est très souvent le seul moyen de soulager le patient. Et lorsque ce sevrage médicamenteux est impossible, il s’agit souvent d’une addiction à des antalgiques opioïdes ou à des psychotropes qui n’auraient jamais dû être prescrits. On en revient toujours à la pathologie iatrogène.

Assurément, le clinicien expert de demain sera iatropathologiste. Une médecine si simple qu’un enfant de cinq ans pourrait la pratiquer. Pour parodier Groucho Marx : qu’on nous amène vite des médecins de cinq ans.

Références

Mais qui donc est prescripticide ?

mardi 21 février 2017

Les lanceurs d’alerte ou redresseurs de torts doivent avoir plus de rigueur scientifique et méthodologique que leurs cibles. Ceci est particulièrement vrai en médecine où, malgré quelques scandales retentissants, les activités médicales jouissent d’une image très positive, car il est insoutenable de penser trop longtemps que ceux dont les missions sont l’assistance et le soin puissent être falsificateurs, inconséquents, guidés par le lucre ou avides de pouvoir.

Au-delà de sa science et de ses résultats, le pouvoir biomédical actuel s’est accru de sa réussite commerciale, de ses capacités démagogiques et de ses collusions médiatiques, le tout démultiplié par l’a priori d’empathie et de bienfaisance dont bénéficient ses acteurs.

La méthode et les mots pour s’attaquer à de tels pouvoirs, doivent être de la plus grande précision, car la moindre erreur déchaîne les quolibets ou la vindicte. Rien n’est plus simple pour le lion que de faire accuser l’âne.

Critiquer la médecine sur l’imprécision de ses termes comme nous l’avons fait, par exemple, pour la confusion permanente entre facteur de risque et maladie, ou pour le mot « diabète » qui désigne deux entités totalement dissemblables, nécessite d’éviter soi-même les erreurs de terminologie.

Après cette envolée lyrique, j’en arrive à mon sujet du jour : le mot « prescripticide ». Ce mot est récemment apparu sur quelques « wiki » anglophones et réseaux sociaux pour désigner une prescription médicale qui tue.

Ceux qui souhaitaient ainsi, avec raison, vulgariser les dangers bien réels de la médecine auraient dû mieux réfléchir à l’étymologie.

Homicide, infanticide, fratricide, bactéricide et suicide désignent successivement le fait de tuer (cide) un homme, un enfant, un frère, une bactérie ou soi-même. Un prescripticide serait alors celui qui tue un prescripteur ou, de façon imagée, une prescription, c’est-à-dire exactement l’inverse du sens donné par les internautes à ce mot.

Le Mediator (par exemple) n’a pas été prescripticide (sauf pour lui-même), alors que ses prescripteurs ont perpétré des homicides (involontaires pour la plupart). Ce type d’homicide par les médecins est déjà bien désigné depuis l’antiquité par le mot « iatrogène » (provenant du médecin). On parle de pathologie iatrogène ou de mortalité iatrogène pour désigner les maladies et les morts provoquées par la médecine elle-même.

Les médecins et leurs prescriptions ne sont donc jamais « prescripticides », mais ils peuvent commettre des homicides iatrogènes. Occasion de rappeler ici que la mortalité d’origine médicale représente dans les pays occidentaux, la troisième cause de mortalité après les cancers et les maladies cardio-vasculaires. Ce qui mériterait une longue réflexion méthodique et contradictoire pour laquelle il n’est besoin d’aucun mot nouveau. Un peu de science et de courage suffisent.

Références

Orlistat au Gabon

lundi 12 septembre 2016

Une fois de plus, on découvre que les effets secondaires d’un médicament ont été dissimulés avant même sa mise sur le marché, et que la dissimulation a continué pendant des années, malgré les évidences cliniques du rapport bénéfices/risques négatif.

Une fois de plus, il s’agit d’un médicament contre l’obésité. Pourtant, dans ce domaine, la vigilance devrait être particulièrement élevée, puisqu’à ce jour, malgré un siècle de tentatives de l’industrie pour soulever ce marché prometteur, pas une seule molécule n’a montré de rapport bénéfices/risques favorable, et tous les médicaments ont fait l’objet de scandale ou de retrait du marché.

Avant de fustiger la désinvolture des autorités, il faut comprendre que celles-ci ne font qu’appliquer la loi. Cette loi exige des essais cliniques avant autorisation et si les résultats sont favorables, les ministères ne peuvent pas s’opposer à la commercialisation.

Cette vitrine impeccable cache cependant un problème récurrent. La méthodologie, la conduite, la sélection et la publication de ces essais cliniques sont sous l’entière responsabilité du laboratoire fabricant, car aucun gouvernement ne peut évidemment disposer des moyens logistiques et financiers pour assurer ces tâches.

Certes, cela est valable pour toutes les industries et tous les objets du commerce, mais il y a de grosses différences selon les secteurs. Il est en effet très difficile de vendre un avion qui ne vole pas ou un couteau qui ne coupe pas, alors qu’il est extrêmement facile de vendre un médicament inefficace ou dangereux, en raison de la prépondérance de son contenu immatériel (rêve, espoir, placebo, suggestibilité). Pour réussir, il suffit simplement d’organiser correctement le marketing de cette immatérialité.

Les acquéreurs d’espoir en gélule n’ont pas de raisons d’être moins nombreux que les électeurs qui s’enflamment pour un discours populiste ou ceux, encore plus nombreux, qui accordent quelque crédit à une promesse électorale ou fiscale. Le marketing de l’immatérialité étant beaucoup plus élaboré en politique qu’en pharmacologie.

Ce nouveau scandale pharmaceutique coïncide facétieusement avec l’actualité au Gabon où le clan Bongo conserve le pouvoir depuis un demi-siècle au mépris des règles démocratiques les plus élémentaires. Omar Bongo, père de l’actuel président, s’étonnant de la défaite électorale du président sénégalais en 2000, aurait alors dit avec cynisme pharmacologique et bonhomie politique : « Comment peut-on perdre une élection que l’on organise soi-même ? »

Références

Orlistat au Gabon

jeudi 8 septembre 2016

Une fois de plus, on découvre que les effets secondaires d’un médicament ont été dissimulés avant même sa mise sur le marché, et que la dissimulation a continué pendant des années, malgré les évidences cliniques du rapport bénéfices/risques négatif.

Une fois de plus, il s’agit d’un médicament contre l’obésité. Pourtant, dans ce domaine, la vigilance devrait être particulièrement élevée, puisqu’à ce jour, malgré un siècle de tentatives de l’industrie pour soulever ce marché prometteur, pas une seule molécule n’a montré de rapport bénéfices/risques favorable, et tous les médicaments ont fait l’objet de scandale ou de retrait du marché.

Avant de fustiger la désinvolture des autorités, il faut comprendre que celles-ci ne font qu’appliquer la loi. Cette loi exige des essais cliniques avant autorisation et si les résultats sont favorables, les ministères ne peuvent pas s’opposer à la commercialisation.

Cette vitrine impeccable cache cependant un problème récurrent. La méthodologie, la conduite, la sélection et la publication de ces essais cliniques sont sous l’entière responsabilité du laboratoire fabricant, car aucun gouvernement ne peut évidemment disposer des moyens logistiques et financiers pour assurer ces tâches.

Certes, cela est valable pour toutes les industries et tous les objets du commerce, mais il y a de grosses différences selon les secteurs. Il est en effet très difficile de vendre un avion qui ne vole pas ou un couteau qui ne coupe pas, alors qu’il est extrêmement facile de vendre un médicament inefficace ou dangereux, en raison de la prépondérance de son contenu immatériel (rêve, espoir, placebo, suggestibilité). Pour réussir, il suffit simplement d’organiser correctement le marketing de cette immatérialité.

Les acquéreurs d’espoir en gélule n’ont pas de raisons d’être moins nombreux que les électeurs qui s’enflamment pour un discours populiste ou ceux, encore plus nombreux, qui accordent quelque crédit à une promesse électorale ou fiscale. Le marketing de l’immatérialité étant beaucoup plus élaboré en politique qu’en pharmacologie.

Ce nouveau scandale pharmaceutique coïncide facétieusement avec l’actualité au Gabon où le clan Bongo conserve le pouvoir depuis un demi-siècle au mépris des règles démocratiques les plus élémentaires. Omar Bongo, père de l’actuel président, s’étonnant de la défaite électorale du président sénégalais en 2000, aurait alors dit avec cynisme pharmacologique et bonhomie politique : « Comment peut-on perdre une élection que l’on organise soi-même ? »

Références

Toxicomanie sur ordonnance

mercredi 2 septembre 2015

Il faudra changer notre image du toxicomane, venant des quartiers défavorisés, peu diplômé, plutôt jeune, masculin, délinquant, volontiers ‘basané’ à l’intérieur comme à l’extérieur. Ce profil a évolué depuis que les marchands de santé ont fait une promotion intensive des morphiniques dans toutes les douleurs de l’adulte et de l’enfant. Leur méthode, longuement éprouvée, a consisté à pointer l’incurie des médecins, inaptes à déceler les souffrances de leurs patients, dépourvus d’empathie et incapables d’évaluer les progrès de la pharmacie…

Et comme toujours, les médecins ont courbé l’échine…

Cliniquement, les opiacés n’avaient que deux indications : les douleurs cancéreuses et la gestion de fin de vie. Mais par la grâce des mutuelles et des agences du médicament, la morphine est prescrite pour tous degrés et sortes de douleurs articulaires, viscérales et obstétricales. Ce n’est plus de l’empathie c’est de la communion festive !

Plus leur mère a reçu d’analgésiques et anesthésiques pendant l’accouchement, plus les enfants ont de risque de conduites addictives et autodestructrices à l’âge adulte. Et s’ils ont la malchance d’avoir un pédiatre influençable, ils seront des drogués soumis et définitifs.

Le toxicomane d’aujourd’hui n’est plus le même que celui d’hier, il est plus blanc, plus âgé, moins masculin et moins délinquant. Il est docile et fidèle à son médecin. Il est convaincu que sa morphine, inscrite sur ordonnance, fabriquée par des industriels et approuvée par des ministères ne peut pas être dangereuse, et surtout, qu’une morphine aussi ‘normative’ ne peut pas être comparée à la vulgaire héroïne des trottoirs.

La naïveté des patients et de leurs médecins a toujours été le meilleur carburant du marché sanitaire.

Devant l’ampleur de l’addiction, même les agences américaines (FDA) et européennes (EMA) du médicament, pourtant entièrement inféodés aux industriels du médicament,  ont tenté de limiter les prescriptions.  C’est évidemment trop tard, puisque, par nature et par définition, le commerce et l’addiction sont irréversibles. Leur syndrome de sevrage est insupportable financièrement et physiologiquement.

Aujourd’hui, cette addiction à col blanc franchit encore un palier, la prise de conscience de ce nouveau désastre conduit quelques médecins à limiter les ordonnances d’opiacés, encourageant certains drogués médicaux à hanter les trottoirs où l’héroïne devient plus accessible que sur les ordonnances.

La médecine et la pharmacie ne sont probablement pas les premières pourvoyeuses d’addictions, mais il est certain qu’elles en ont créé bien plus qu’elles en ont guéri.

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Hypertension des personnes âgées

dimanche 30 mars 2014

Impudent qui oserait contester un traitement contre l’hypertension chez quelque patient, car les plus prestigieuses revues en ressassent la nécessité. Le nombre de patients hypertendus approche le milliard, et malgré l’abondance des traitements, ce fléau s’aggrave à en croire les propos alarmistes des articles publiés.

Un ministère chargé de l’hypertension, qui aurait investi tant d’argent avec de si piètres résultats, serait assurément supprimé. Inversement, un chef d’entreprise qui aurait parié sur l’expansion illimitée de ce marché, serait félicité et reconduit dans ses fonctions.

Plus un seul médecin n’ose pointer un tel échec, la lecture critique de ces millions d’articles, souvent biaisés, est désormais une tâche impossible. Aucun documentaliste ne peut plus discerner les bénéfices et risques réels de tous ces traitements cumulés et parfois contradictoires.

Bien que nul ne connaisse les chiffres d’une tension idéale, cette culture de l’hypertension fait désormais partie du patrimoine médical, la moindre réfutation est chimérique, malgré l’étrange et grossière augmentation de sa prévalence.

Pourtant, les plus âgés de nos patients devraient être exclus de ce consensus, car tout bon clinicien constate la négativité du rapport bénéfices/risques d’un tel traitement. Tout d’abord, le bon sens permet de récuser d’emblée ce traitement probabiliste chez une personne âgée, car les données confirment le très long terme des bénéfices attendus. Un âge avancé étant la signature de l’absence de risque. Ensuite, tout praticien attentif constate les multiples effets indésirables, sous-estimés dans les publications. Hypotension, chutes, fractures, aggravation du déclin cognitif, fatigue, insuffisance rénale, sont les principaux risques avérés et publiés. L’hypotension due au traitement est la cause la plus fréquente de fatigue des séniors. L’aggravation de la mortalité après 85 ans est bien documentée.

Devant tout symptôme nouveau chez une personne âgée, l’arrêt d’un traitement antihypertenseur s’avère bénéfique à court et moyen terme, et il permet aussi d’éviter de nouveaux examens anxiogènes et inutiles.

Pourquoi cette évidence clinique est-elle aussi peu vulgarisée ? Les coupables sont nombreux : cardiologues qui assimilent jeunes et vieux autour de l’hypertension, fleuron de leur spécialité, généralistes trop timides devant la suprématie cardio-vasculaire, cliniciens bafoués, patients submergés par la médiatisation des artères, chercheurs qui extrapolent, sans discernement, les résultats des essais cliniques à tous les âges de la vie.

Les praticiens, payés à l’acte, n’ont plus la témérité qu’il faut pour affronter la norme, et les vieillards sont souvent ravis de prendre un traitement qui ne discrimine pas l’âge de leurs artères. D’autant plus qu’on a toujours pris la peine de leur expliquer qu’il s’agit d’un traitement à vie…

Le traitement de l’hypertension à un parfum d’éternité…

Références