Lorsque tropique

Le paludisme a disparu de Camargue et de Corse dans les années 1950. Aujourd’hui, les rares cas importés des pays tropicaux font l’objet d’une très grande vigilance de la part des professionnels de santé et des autorités sanitaires.

Faut-il craindre une réémergence du paludisme liée au réchauffement climatique ? Ceci n’est pas exclu, car les anophèles sont nombreux en France et plus de 400 espèces sont susceptibles de transmettre le plasmodium (parasite qui provoque le paludisme). Dans certains pays tropicaux comme la Colombie ou l’Ethiopie, le paludisme, qui était cantonné dans les chaudes vallées, se rencontre désormais dans les plus hautes altitudes.

En Corse du Sud, on vient de diagnostiquer un premier cas de bilharziose contractée localement. Cette maladie était jusqu’à présent limitée aux zones tropicales et subtropicales.

Aedes, le moustique du chikungunya a été capturé à Lyon et dans plusieurs villes de la moitié Sud de la France.

Les cas de leishmaniose humaine se multiplient dans le nord de l’Europe alors que ces maladies n’étaient connues qu’en Europe du Sud.

Il semble inutile de multiplier les exemples pour avoir la preuve d’une remontée en latitude et en altitude des vecteurs de diverses maladies infectieuses et tropicales.

Certains scientifiques et activistes passent allègrement leur temps à chercher des biais dans les études sur le réchauffement climatique et des poux dans la tête des experts du GIEC. Ces climato-sceptiques ne voudront probablement pas admettre le lien entre cette remontée des pathogènes et les récentes et rapides modifications du climat.

Par contre, les aedes, culex ou anophèles ne sont, eux, pas du tout climato-sceptiques. Mais ce n’est pas une raison pour croire ces moustiques, car ils n’ont pas de diplôme et aucun d’eux n’a jamais publié dans une revue internationale.

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